Qui suis-je ?
Je
suis une race française présente dans environs 70 pays, mon code racial est 38
et je suis souvent utilisée en croisement avec d’autres races… Je suis, je
suis ???... LA CHAROLAISE !
Un peu d’histoire…
La race Charolaise est
originaire du Charollais-Brionnais. Son expansion s’est faite rapidement par
absorption d’autres races locales comme la nivernaise, la bourdonnaise ou la
morvandelle (dont il n’existe aujourd’hui plus de représentants). Le Herd Book
Charolais a été créé en 1920.
Cette race allaitante a
séduit les éleveurs hors des frontières françaises et s’est exporté dans le
reste de l’Europe et même au-delà (comme par exemple au Mexique dès le début du
XXème siècle) grâce à sa capacité d’adaptation à différents climats.
Vaches Charolaises au Tullamore Show (Irlande)
Situation actuelle :
Aujourd’hui, la Charolaise
est présente dans le Centre, la Bourgogne, l’Auvergne mais elle a également
conquis l’Ouest de la France en Bretagne et en Vendée. Elle est la première
race allaitante française en termes d’effectifs – ainsi elle représente à elle
seule 50% du troupeau allaitant avec un effectif de 1700000. Elle est très
utilisée en croisement notamment avec des races laitières ou de type mixte pour
apporter du poids aux veaux. Son efficacité alimentaire est excellente et elle
valorise tout type de fourrage.
Source de
l’image : Races bovines Histoire,
aptitudes, situation actuelle - Bernard Denis
Ses caractéristiques :
Hauteur
au garrot mâle : 1.40 à 1.60m
Hauteur
au garrot femelle : 1.35 à 1.50m
Poids
mâle : de 1000 à 1350 kg
Poids
femelle : de 700 à 900 kg
Robe :
blanche avec des reflets crème
Tête
courte
très
bon développement musculaire
squelette
épais
membres
courts
La
charolaise tient sa robe blanche d’un gène de dilution. Ainsi, en la croisant
avec des race plus foncées ou pies on obtient des bêtes de robe éclaircie. Son
ossature étant forte, les rendements de carcasse sont souvent plus faibles que
pour d’autres races. Il s’agit d’une race rustique et dont le caractère est
généralement assez docile.
Charolaises et petits veaux
Manon et une Charolaise
Charolaise et son veau
Il
est possible de trouver chez la Charolaise le gène qui engendre des animaux de
type « culard » c’est-à-dire avec une hypertrophie musculaire et une
finesse d’os. Ceci est toléré dans la race.
L’inconvénient majeur de cette race est le
poids des veaux à la naissance qui occasionne souvent des difficultés de vêlage
et des césariennes. La sélection actuelle vise à améliorer la facilité de naissance
des veaux mais aussi la fertilité. De plus en plus d’éleveurs s’intéressent au
gène sans cornes pour gagner en commodité de travail.
E.M.